Le mardi 26 mars 2024

Les syndicats en France et leur influence politique

LA REPRESENTATION SYNDICALE EN FRANCE :

Quelques syndicats en France jouissent de nombreux avantages, tant en terme de subventions que de visibilité. Aux vus des dépenses publiques qu'ils engendrent et du temps de parole dans les médias, des grèves et blocages à répétition en prenant en otage les contribuables, nous sommes en droit de nous questionner sur leur légitimité.

- L'ensemble des syndicats regroupe environ 800 000 adhérents pour 30 millions de travailleurs en France.

- L'Etat verse chaque année plusieurs millions d'euros aux syndicats sous forme de subventions (ex : 32 millions d'euros pour la CGT) auquel se rajoute une contribution de 0,016% de la masse salariale soit plus de 100 millions d'euros. Les syndicats ouvrier et patronaux ont reçu plus de 130 millions d'euros de dotation au titre de leur activité pour le dialogue social.

- Le discours des differents leaders des principaux syndicats est loin d'être apolitique. En les écoutant lors des manifestations, en lisant leur propagande au sein de l'entreprise ou en analysant leurs actions et leur financement, nous pouvons constater de plus en plus facilement leur affiliation idéologique et politique.

LES DERIVES GAUCHISTE

Sous le prétexte de défendre une institution, une corporation et leurs conditions de travail, nos syndicats distribuent un discours de gauche, wokiste, progressiste et de plus en plus souvent religieux. Il est courant que sur des boites mails de l'Éducation Nationale soient reçus des appels pour une grève féministe lors de la journée des femmes, la reprise du thème des travailleurs contre les patrons, la demande de taxer toujours plus les riches et ultra-riches pour redistribuer soi-disant aux classes plus populaires. Le militant syndical est en fait un militant politique de gauche imposant sa pensée à la majorité et refusant tout réel débat que la démocratie impose.

Tout cela, vous me direz, n'est pas nouveau. Certes, les syndicats les plus reprentatifs sont connus pour être de gauche. Mais représentent-ils vraiment l'opinion de la majorité des français et travailleurs en France ? Que demandons-nous à nos syndicats en tant qu'employé ?

- La montée en puissance d'un parti politique comme Reconquête! nous démontre que de plus en plus de travailleurs, cadres et patrons se situent à droite idéologiquement. 

- Quand un employé sollicite son syndicat en entreprise, souvent pour défendre ses intêrets personnels, son avancement, un changement d'affectation... Ces combats locaux pour défendre le salarié, ou améliorer ses conditions de travail sont nécessaires, même si nous pouvons constater que des inégalités de traitement se créent selon que la personne est adhérente au syndicat ou pas. 

- Les syndicats doivent avoir un rôle de défense des conditions de travail, non pas par la proposition de solutions partisanes à gauche mais par la dénonciations des manquements, la réclamation d'actions de la part des directions d'entreprise et de l'Etat. Mais à ce jour, les revendications se sont transformées en incantations politiciennes, en slogan gauchiste caricaturant ainsi le discours de bon sens qu'ils devraient avoir.

L'économie ne se résume pas toujours à plus de taxes et d'impôts pour nourrir notre administration et notre systeme social. Rappelons ici que nous sommes le pays le plus taxé au monde, pour un service public de plus en plus défaillant alors que les prestations sociales augmentent pour réduire les inégalités que notre système complexe va créer.

LA SOLUTION : 

Je rêve donc aujourd'hui que les gens de droite, du public et du privé, se manifestent enfin au sein de ces syndicats pour proposer aussi leurs solutions pour améliorer nos conditions de travail. Dans un souci de pluralisme d'opinion et d'équilibre et afin de rendre plus performant ces organismes censés nous défendre, j'appelle les hommes et les femmes de droite à investir les syndicats, à leur imposer le débat et le dialogue nécessaire afin que les revendications représentent enfin les 30 millions de travailleurs et patrons dans leur ensemble et pas simplement celles de 800 000 fonctionnaires.  

L'équilibre d'opinions politiques parmi les adhérents et dirigeants des syndicats pourrait à terme ramener une neutralité idéologique, donnant plus de consistance et de sens aux propositions exprimées pour améliorer les conditions de travail. Ils pourront également être plus performants dans la défense des salariés. 


Xavier MALLET - Reconquête 7703